#VILLE DE PARIS – Retour sur le Meet-Up de présentation des ouvrages olympiques et paralympiques parisiens

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Vendredi 5 juillet, au Stade de Coubertin, la Ville de Paris organisait un après-midi de présentation des ouvrages olympiques et du calendrier des marchés à venir. Au total, le montant de ces travaux de construction et rénovation est de plus de 120 Millions d’euros.

La séance plénière a été introduite par Jean-François Martins – Adjoint à la Maire de Paris, chargé de toutes les questions relatives au sport, au tourisme, aux Jeux Olympiques et Paralympiques, et par Afaf Gabelotaud – Adjointe à la Maire de Paris, chargée de toutes les questions relatives aux politiques de l’emploi.

Ce fut l’occasion de rappeler et permettre la réalisation des ambitions en matière de développement économique inclusif et durable. En tant que maître d’ouvrage supervisé par la SOLIDEO, la Ville de Paris devra respecter l’objectif de 25% du montant global des marchés des Jeux attribués aux TPE, PME et ESS. De plus, la clause d’insertion de 10% des heures travaillées dans le cadre des opérations de construction, d’équipement et de maintenance réalisées par des personnes en insertion professionnelle a aussi été présentée. Concernant l’opération de l’Arena 2, Afaf Gabelotaud a souligné le fait que 95 000 heures d’insertion avaient déjà été réalisées, ce qui correspond déjà à la clause sur laquelle la Ville de Paris était engagée, via la signature de la Charte en faveur de l’emploi et du développement territorial de la SOLIDEO. 

 “Demain, pour l’organisation des Jeux, nous aimerions une entreprise classique du BTP aux côtés d’une entreprise d’insertion des personnes réfugiées, tous nourris par un traiteur solidaire et local. Alors nous aurons réussi” Jean-François Martins, Adjoint à la Maire de Paris

Ensuite, la Délégation Générale aux Jeux Olympiques et Paralympiques et aux Grands Événements (DGJOPGE) a présenté les 8 opérations olympiques pour lesquelles la Ville de Paris assure la maîtrise d’ouvrage et les ambitions auxquelles elles devront répondre, notamment en matière d’excellence environnementale et d’accessibilité universelle.

• La construction de l’Arena 2

L’Arena 2 est l’un des deux seuls sites de compétition à construire, dans le cadre de l’accueil des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Situé au sein de la ZAC gare des Mines Fillettes, entre la Porte de la Chapelle et la Porte d’Aubervilliers, ce site accueillera en 2024 les épreuves de badminton, para-badminton et escrime fauteuil. Le programme prévoit une Arena de 8 000 places, 2 gymnases dont un avec une tribune d’une capacité de 1 000 places, et un espace de logistique urbaine. Après les Jeux, le site permettra d’accueillir d’autres compétitions nationales ou internationales, des rencontres sportives entre clubs parisiens et des activités d’entraînement, ainsi que des salons, séminaires, etc.

Ce projet, qui a déjà fait l’objet d’un Marché global de Performance pour la conception, réalisation et exploitation technique et maintenance, représente un coût de 80 Millions d’euros. Au Printemps 2020, un temps d’échange sera organisé avec le futur titulaire du contrat, avant la phase de conception. Les travaux commenceront dès l’hiver 2020, pour permettre l’ouverture du site en 2022.

© Paris 2024

• La rénovation du Stade Pierre de Coubertin

En 2024, le Stade Pierre de Coubertin sera un site de compétition paralympique pour les épreuves de goalball. Équipement sportif emblématique, le stade comprend déjà une grande salle de 4 000 places ainsi que deux salles annexes. Les travaux concernent avant tout l’amélioration des conditions d’accueil et d’accessibilité du public (amélioration de l’éclairage et de l’acoustique, augmentation du nombre de places adaptées aux spectateurs en fauteuil, adaptation des vestiaires, mise en accessibilité des circulations d’un déambulatoire, rénovation des sanitaires, ajout d’un ascenseur etc.). Le confort thermique d’été et d’hiver devra aussi être amélioré.

Suite au lancement d’une consultation pour un marché de maîtrise d’oeuvre en mars 2019, des études seront menées en 2020. À partir de 2021, des marchés de travaux allotis seront publiés, pour un début des travaux mi-2021, jusqu’en 2023. Le seuil minimum d’heures réservées aux publics en insertion professionnelle est de 7 450 heures. 

© Paris 2024

• La rénovation de 4 sites d’entraînement

En plus des deux sites de compétition, la Ville de Paris gère quatre équipements sportifs qui serviront de sites d’entraînement pour les Jeux de Paris 2024. Outre des travaux de mises aux normes, les sites nécessitent des travaux liés à l’accueil des sportifs et autres travaux connexes.

Le Centre Sportif Max Rousié (entraînements de Judo) :

• Porte de Saint-Ouen, Paris 17ème, 56 000m²
• Création de nouveaux espaces (salle de soin, salle de presse, unité de récupération)
• Modernisation de la tribune, amélioration des équipements, reprise des bardages du gymnase, réaménagement des vestiaires, etc.
• Coût : 4,7 Millions d’euros

Le Centre Sportif Bertrand Dauvin (entraînements de Pentathlon) :

• Porte de Clignancourt, Paris 18ème, 30 000m²
• Rénovation et modernisation de la salle de soin, des vestiaires et douches, et de la salle de presse
• Aménagement d’un parcours de 800m de Laser Run avec pas de tir,  ainsi que d’un pas de tir intérieur
• Aménagement d’un local d’accueil et d’un nouvel accès via la place Django Reinhardt
• Optimisation de l’offre sportive (couverture de tennis, terrain de foot à 7, club house), etc.
• Coût : 8 Millions d’euros

Le Centre Sportif des Poissonniers (entraînements de Volley ball) :

• Porte des Poissonniers, Paris 18ème, 39 000m²
• Mise aux normes de la puissance d’éclairage dans les 2 gymnases, création d’une salle de soins, modernisation des terrains de tennis, création d’un terrain de beach volley, etc.
• Coût : 3,2 Millions d’euros

La Piscine Georges Vallerey (entraînements de natation et para-natation) :

• Porte des Lilas, Paris 20ème
• Travaux de rénovation et de modernisation de la piscine,
• Ajout d’un système de chronométrage et d’un travelling caméra en fond de bassin, aménagement d’une salle de visionnage, de locaux détente, etc.
• Coût : 5,8 Millions d’euros

Tous ces projets feront l’objet de marchés de maîtrise d’oeuvre (Automne 2019 – Printemps 2020), et de marchés de travaux allotis (début 2021).

• L’aménagement des abords du Grand Palais

Lors des Jeux de Paris 2024, le Grand Palais accueillera les épreuves d’escrime et de taekwondo. À cette occasion, la Ville de Paris souhaite réaliser des travaux de voiries et réseaux divers ainsi que d’aménagement de l’espace public, aux abords du Grand Palais. Notamment, le programme prévoit :

• La piétonisation de l’avenue du Général Eisenhower
• Amélioration de la traversée piétonne entre les Petit et Grand Palais
• Réfection du Jardin de la Nouvelle France

Ces travaux représentent un coût de 5 millions d’euros. Des marchés de travaux allotis seront lancés en 2022, pour des travaux en 2023.

• Les Voies Olympiques et Paralympiques

Dans le cadre du plan de transport global des Jeux, le réseau de voies olympiques et paralympiques est destiné à permettre les déplacements de la “famille olympique” (organisateurs, athlètes, officiels), entre les différents sites de compétition, le Village et les hubs de transports. Lors des Jeux olympiques, cela représentera 1 300 bus et 4 000 voitures, tandis qu’en période de Jeux paralympiques, ce sont 600 bus et 1 800 voitures qui circuleront. La liste détaillée de ces voies, au total plus de 300 km en Ile-de-France, sera actée par Décret. Les voies parisiennes concernées sont : le boulevard périphérique entre la Porte de Sèvres et la Porte de Bercy, le quai de Bercy, et Paris intra-muros. 

Le projet olympique ayant lui-même été pensé pour limiter les temps de transport, 85% des athlètes logeront à moins de 30min de leur site de compétition. En tant que ville hôte, la Ville de Paris s’est engagée à assurer des déplacements sécurisés, ponctuels, fiables et efficaces. Pour cela, des travaux et aménagements devront être conduits, notamment concernant le système d’information et de gestion dynamique, la signalisation (verticale et horizontale), et la vidéo-surveillance. Cela permettra d’amorcer la transformation du boulevard périphérique, en permettant l’expérimentation des mobilités connectées et autonomes, et en anticipant la réservation de voies pour les mobilités propres.

Pour ces chantiers, un marché de maîtrise d’oeuvre sera lancé en 2020, puis d’autres marchés de travaux allotis en 2021, afin de mener les travaux en 2022 et 2023. 21 500 heures seront réservées à des publics éloignés de l’emploi.

© Ville de Paris