#ADIE – Un appel aux pouvoirs publics pour continuer de soutenir les entrepreneurs locaux
Après une première enquête en avril, l’Adie présente les résultats d’une nouvelle étude menée auprès des entrepreneurs en juin, pour prendre le pouls de leur situation économique, de leurs besoins et de leur projection à court terme.
En avril dernier, la première étude de l’ADIE révélait que la moitié des entrepreneurs qu’elle accompagne pensaient ne pas pouvoir relancer leur activité après le confinement. Aujourd’hui, les 50 000 entrepreneurs locaux soutenus par l’ADIE restent très fragilisés mais se battent pour conserver leur activité. Fin juin, 26% d’entre eux sont toujours à l’arrêt. 27% d’entre eux ont pu reprendre normalement leur activité. L’autre moitié a repris de façon partielle. Ces entreprises sont, par essence, fragiles : elles sont souvent récentes et ne disposent ni de la trésorerie ni des fonds propres permettant de faire face à une crise aussi brutale telle que nous la connaissons. Elles ont bénéficié du fonds de solidarité et 63% d’entre elles estiment que sans cette aide, jamais elles n’auraient pu sauver leur activité jusqu’à maintenant.
L’ADIE considère alors que les efforts engagés par toutes les parties ne doivent pas rester sans suite. C’est pourquoi l’association reconnue d’utilité publique demande aux pouvoirs publics :
- Le maintien du fonds de solidarité jusqu’à la fin de l’année pour tous ceux qui subissent encore les conséquences de la crise, quel que soit leur secteur d’activité ;
- Une exonération totale des cotisations sociales jusqu’à la fin de l’année pour tous les entrepreneurs éligibles au fonds de solidarité ;
- Un soutien en fonds propres sous la forme d’une prime de 3 000 euros pour les entrepreneurs les plus en difficulté, en élargissant et simplifiant les conditions d’éligibilité du second volet du Fonds de Solidarité, encore trop peu accessible pour les petits entrepreneurs comme ceux que l’ADIE accompagne.
L’ADIE reconnaît que le fonds de solidarité a constitué une innovation majeure. Elle doit perdurer car les entrepreneurs locaux peuvent être des acteurs importants de la relance. Malgré tout, 60% des entrepreneurs disent aujourd’hui leur confiance dans l’avenir de leur entreprise.