#CRESS IDF – L’ESS en Île-de-France au service de la transition écologique et énergétique

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© CRESS IDF

Les acteurs franciliens de l’Économie Sociale et Solidaire engagés dans la transition écologique et énergétique se rencontraient le 29 janvier à la Cité Fertile à l’initiative de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) d’Île-de-France et de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire d’Île-de-France (CRESS IDF). Cet après-midi était l’occasion de révéler le potentiel de l’ESS dans les enjeux de transition écologique (gestion des déchets, économie circulaire et réemploi, transports de biens et de personnes, restauration durable…) et d’annoncer la création d’un Appel à manifestation d’intérêt destiné à financer des projets porteurs de solutions issus de l’ESS.

Lors de cet après-midi, Steve Lewis (CRESS IDF) a présenté une étude réalisée avec l’ADEME, qui sera publiée début février 2020, effectuant un état des lieux des structures franciliennes engagées dans des projets contribuant à la transition écologique et énergétique. L’objectif principal de cet étude est de caractériser précisément les ESS de la transition écologique (leurs formes juridiques, leurs forces et faiblesses…) et de montrer quelles solutions innovantes sont déjà apportées au niveau territorial. Cette étude a également permis d’identifier les chantiers prioritaires où la CRESS souhaite mener des actions rapidement, via la création de l’AMI “L’ESS : accélérateur des transitions écologiques”.

Cet appel à manifestation d’intérêt, lancé le 30 janvier, a pour but de faire la preuve de dispositifs ESS efficaces et d’accélérer leur développement. Doté de plusieurs dizaines de millions d’euros grâce à l’engagement d’un ensemble de financeurs (comprenant l’Etat, la Région Île-de-France, l’ADEME, la Banque des territoires, France Active, la fondation Macif ou encore les fonds labellisés French Impact), l’AMI est destiné à des structures de l’ESS ou à des groupements incluant au moins une structure de l’ESS, afin de développer à court et moyen terme (1-2 ans) des projets déjà avancés, pouvant porter sur trois thématiques :

  • Réemploi, Réutilisation, Réparation : création de nouvelles structures permettant une meilleure couverture territoriale à l’échelle de l’Île-de-France et in fine d’améliorer l’offre de réemploi ;
  • Alimentation et agriculture durable : développement de programmes de formations pour faire face au déclin de la population agricole et trouver les agriculteurs de demain ;
  • Mobilité durable : développement de solutions logistiques aux enjeux du dernier kilomètre.

Dans son discours de clôture, Christophe Itier, Haut-Commissaire à l’Economie Sociale et Solidaire et à l’innovation sociale, a encouragé cette montée en puissance de l’ESS, et son outillage, sur les enjeux de transition écologique et de développement durable. “Les initiatives en matière de transition écologique portées par les structures de l’ESS, pionnières dans ce domaine, peuvent servir d’aiguillon pour la transformation des entreprises au sens large”. Christophe Itier a également annoncé que le Haut-Commissariat travaillera à trouver des financements complémentaires pour “faire grandir les solutions”, mais aussi sur l’identification et la levée des freins réglementaires à l’amorçage de projets engagés vers une société plus juste et durable.

 

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