STADE PIERRE DE COUBERTIN
Département : Paris (75)
Ville : Paris, 16ème
Donneur d’ordres : Ville de Paris
Distance du Village olympique et paralympique : 12 km au sud-ouest
Du nom du fondateur du Mouvement Sportif moderne, le Stade Pierre de Coubertin a, depuis sa construction en 1937, accueilli de nombreuses compétitions sportives internationales comme nationales, ce qui en fait un site emblématique, s’inscrivant dans le patrimoine sportif de la Ville de Paris. D’une capacité d’environ 4 000 places, l’enceinte souffre actuellement du manque d’accessibilité et de signalétique à l’intérieur et aux abords du site.
À l’occasion des Jeux de Paris 2024, ce stade, situé dans le 16ème arrondissement de Paris, accueillera en 2024 les compétitions paralympiques de Goalball. Afin d’accueillir ces épreuves, la Ville de Paris réalise des travaux de rénovation répondant à plusieurs exigences :
- Accessibilité : La rénovation du site suit une démarche de conception universelle afin que les équipements soient accessibles par tous les publics et tous les sportifs. Afin de garantir une qualité d’usage pour tous, les besoins de chacun sont anticipés et pris en compte, les espaces pour le public sont fonctionnels, et les équipements sportifs sont améliorés afin de recevoir les épreuves paralympiques. L’accessibilité universelle et la pratique du handisport sont des éléments importants que la Ville souhaite laisser en héritage post-Jeux.
- Durabilité : La rénovation du stade devra générer une empreinte carbone la plus faible possible et viser un taux de valorisation des déchets non dangereux de 90%, notamment en ayant recours aux principes de l’économie circulaire. Par ailleurs, la rénovation de l’ouvrage devra contribuer à réduire son empreinte énergétique, à travers la modernisation de l’éclairage et l’application de concepts bioclimatiques.
- Insertion : Les travaux contribuent à l’objectif d’insertion professionnelle, conformément aux engagements de la Charte pour l’emploi et le développement territorial de la SOLIDEO : 10% des heures travaillées dans le cadre des opérations de construction et de rénovation sont ainsi réservées à des personnes éloignées de l’emploi.