#PARIS 2024 – Visite d’une délégation à Teahupo’o pour l’organisation des épreuves de surf
Après que le surf eut été choisi par le CIO parmi les quatre sports additionnels que l’on pourra suivre aux Jeux de Paris 2024, il a ensuite fallu choisir le lieu où se déroulerait cette épreuve. C’est l’île de Tahiti et plus précisément le site de Teahupo’o qui a été retenu.
Avec la date des J-1000 jours avant les Jeux de dépassée, l’organisation se doit elle aussi d’accélérer les choses pour que tout soit prêt le jour J. Tout particulièrement cette épreuve qui se déroulera loin des autres. En conséquence, il est nécessaire de collaborer avec les acteurs locaux polynésiens impliqués dans l’organisation de ces Jeux (les municipalités concernées, les riverains, le Haut-Commissariat). C’est dans cette optique qu’une des délégations de Paris 2024 s’est rendue la semaine dernière en Polynésie Française.
- Une étape sur l’organisation
L’objectif de ce déplacement était ainsi avant tout de permettre à Paris 2024 et au gouvernement polynésien de se mettre d’accord sur l’organisation de l’épreuve et tout ce que cela englobe (compétition, accueil des athlètes et des populations accréditées, les flux, les moyens de diffusion de l’événement, etc). Passage nécessaire qui a permis de confronter tout le travail d’organisation mené par Paris 2024 et la réalité du site.
Le gouvernement local a insisté sur la volonté de respecter le site pour que les Jeux n’aient pas de conséquences négatives sur le site et qu’ils préservent son environnement sauvage et naturel. Pour la première fois les Jeux vont devoir s’adapter au lieu. Des ambitions en adéquation avec celle de Paris 2024 qui fera un exemple concret d’engagement collectif pour des Jeux sobres et responsables. Le Comité d’organisation a donné des garanties à Tahiti, aucune dégradation ne sera faite sur place en vue de la compétition.
Chaque action de développement sera ainsi soit pérenne et servira au plus grand nombre à l’avenir, soit temporaire et ne laissera, post évènement, aucune trace. Concrètement, ils ont commencé à réfléchir sur papier à l’implantation des zones de vie pour les athlètes, les médias, le grand public dans des sites dits « temporaires ». L’accueil du public devra être sélectif pour être sûr de ne pas nuire aux sites et adapté aux capacités d’hébergement. Le Ministre polynésien a notamment imaginé deux fans zones sur l’île où le public pourrait suivre les compétitions.
Le reste des investissements serviront aux habitants après les Jeux en leur permettant d’améliorer le réseau de fibre optique ou en rénovant des lieux publics comme la marina de Teahupo’o.
Certains athlètes, Michel Bourez et Jérémy Florés, faisaient partie du déplacement. Une occasion pour les principaux concernés par l’organisation des épreuves de repérer le site avant 2024.
- Convention Terre de Jeux
Les drapeaux se sont eux aussi invités au voyage symbolisant la première étape de la Tournée des Drapeaux dans les Outre-mer. Tahiti, par son statut de collectivité hôte, était une étape indispensable. Les habitants avaient organisé la cérémonie. Une occasion privilégiée pour promouvoir la culture et les traditions polynésiennes.
Ce déplacement a également permis la signature de convention « Terre de Jeux 2024 » entre la Polynésie Française et Paris 2024 dès l’arrivée de la délégation.
« L’organisation des épreuves de surf à Tahiti et l’attribution du label « Terre de Jeux 2024 » permettront également de promouvoir la culture et les traditions polynésiennes » souligne Etienne Thobois, Directeur Général de Paris 2024.
Paris 2024 a créé le label « Terre de Jeux 2024 » pour impliquer tous les territoires de France ainsi que l’ensemble du mouvement sportif dans l’aventure olympique et paralympique. Le label « Terre de Jeux 2024 » va permettre à la Polynésie Française de s’engager concrètement en mettant en place des initiatives pour développer la place du sport en Polynésie et participer aux temps forts de Paris 2024 comme la Semaine olympique et paralympique.
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