#VILLE DE PARIS – Le bilan 2020 de la stratégie durabilité de la Délégation Générale aux Jeux Olympiques et Paralympiques et aux Grands Evenements
Alors que l’année 2020 est marquée par une crise sanitaire mondiale causant une annulation massive de tous les évènements, la Délégation Générale aux Jeux Olympiques et Paralympiques et aux Grands Évènements (DGJOPGE) est parvenue à garder le cap des Jeux de 2024 en s’adaptant à ce contexte difficile. En particulier, elle a continué ses actions dans le cadre de sa stratégie durabilité. Le rapport de durabilité 2020 reprend les actions phares réalisées en 2020 ainsi que les perspectives pour 2021.
Dans le cadre du programme « Transformations Olympiques » dévoilé en juin 2019, et en alignement avec l’engagement de Paris 2024 de laisser un héritage pour son territoire et ses habitant, la DGJOPGE a pour objectif de faire de Paris une ville : plus durable, plus belle, plus juste, plus sportive et plus civique. Cette volonté s’est traduite en 2020 par 225 000 € de dépenses engagées pour ses prestations d’accompagnement à la mise en place de dispositifs responsables ou solutions durables (hors travaux chantier), mais aussi près de 900 000 € de ses marchés attribués aux TPE/PME ou encore 5 566 h d’insertion.
En termes de construction, le projet phare de 2020 est la nouvelle Arena de porte de la Chapelle. Elle est destinée à accueillir les épreuves de badminton et para-badminton, gymnastique rythmique et para-haltérophilie, mais aussi à perdurer après les Jeux. Visant à être un équipement exemplaire et innovant, accessibilité universelle, économie circulaire et efficacité énergétique en sont les maitres mots. 100% des besoins en chaud et froid de l’Aréna seront en effet couverts par des énergies renouvelables ou de récupération.
La question de la sortie du plastique à usage unique est la 1ère mesure des Transformations Olympiques. Rendre ludique la manière de modifier les comportements qu’ils soient individuels ou institutionnels est un des défis. Cela passe par des dispositifs pour améliorer les gestes de tri, ou encore des installations permettant aux sportifs d’éviter l’utilisation de bouteilles en plastique. L’organisation de cette transition s’est traduite par la mobilisation de 170 acteurs et représentants sur le territoire, 9 tables rondes et une task force. Cela a permis la définition de 21 actions et 6 axes stratégiques à horizon 2024.
Le troisième point phare de 2020 est la conception universelle, à savoir « concevoir pour tous dès le départ, et faire en sorte qu’il n’y ait pas besoin d’adaptations spécifiques ». (Yasmina Channaoui, cheffe de projet au pôle Infrastructures et Équipements). Avec pour ambition d’améliorer durablement l’accessibilité, ce principe implique de réinventer notre façon de concevoir des services, produits, infrastructures et événements. En 2020, 350 000 € de subventions ont été attribués pour rendre Paris plus inclusive. L’objectif : faire de l’accessibilité, un héritage des jeux.
L’année 2021 sera aussi charnière car elle verra le passage d’une phase conceptuelle à une phase pré-opérationnelle. Les impacts du projet olympique seront de plus en plus visibles sur la ville de Paris entre autres avec la construction de l’Arena Porte de la Chapelle. De plus, l’été 2021 marquera le relai de la flamme olympique du Japon vers la France. 2021 sera donc évidemment riche en défis, d’autant qu’il faudra continuer d’évoluer dans une situation sanitaire toujours aussi incertaine.
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