#ENTREPRENDRE 2024 – Le Crédit Coopératif présente les opportunités des Jeux de Paris 2024 au travers d’un webinaire
Le 22 juin 2021, le Crédit Coopératif a organisé son premier événement dans le cadre de la tournée Entreprendre 2024 afin de présenter les opportunités économiques que les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent et les services offerts aux TPE, PME et entreprises ESS du territoire français. Le Crédit Coopératif est en effet partenaire des Jeux de Paris 2024 mais aussi de la plateforme ESS 2024 des Canaux.
Lancement de Coopération ESS pour faciliter la réponse aux appels d’offres des Jeux de Paris 2024
Le Crédit Coopératif a choisi d’être partenaire des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, car ils promettent d’être plus inclusifs, plus durables, plus solidaires, et des Canaux pour accompagner la promotion des acteurs de l’ESS auprès des donneurs d’ordre des marchés liés à ces Jeux.
Pour permettre de bénéficier de ces opportunités de développement, la banque aide à la création de filières liées aux attributions de marchés publics par des réunions d’échanges et lance l’offre Coopération ESS pour faciliter le fonctionnement bancaire des groupements constitués pour répondre aux appels d’offre (compte spécifique pour groupements, mobilisation de créances Dailly, possibilité de cautions et garanties bancaires et de financements structurés). Cette offre a été présentée par Benoît Catel, directeur général de la banque, à l’événement ESS 2024 qu’elle organisait le 22 juin.
Bien entendu, le Crédit Coopératif propose aussi de bâtir des solutions de financement sur-mesure dans le cadre d’investissements.
Elle est disponible dans les 65 centres d’affaires du Crédit Coopératif : https://agences.credit-cooperatif.coop/banque/
Les échanges ont débuté par l’intervention de Benoît Catel, directeur général du Crédit Coopératif (pour lire les 3 questions à Benoît Catel, cliquez ici) expliquant pourquoi les entreprises, en particulier de l’ESS doivent s’intéresser dès maintenant aux marchés des Jeux. « Ces Jeux, on veut les construire un peu différemment des éditions précédentes et en particulier en termes sociaux et environnementaux : avoir un impact positif sur les territoires mais aussi laisser des traces pour les années à venir. » Lui-même acteur de l’économie sociale et solidaire, le Crédit Coopératif veut que les entreprises de l’ESS soient acteurs des Jeux, en bref… remportent des marchés. Conscient que le code des marchés publics n’est pas toujours facile à appréhender pour les structures de l’ESS, il est revenu sur les accompagnements mis à leur disposition.
Gilles Verdure, manager attractivité économique, sociale & territoriale chez Paris 2024 a ensuite présenté les enjeux de la direction Impact & Héritage rappelant que les Jeux Olympiques et Paralympiques représentent l’équivalent de 40 championnats du monde en même temps en termes d’organisation. « On a besoin de toute l’énergie française pour y arriver. » a-t-il dit, rappelant la volonté de faire de ces Jeux ceux de toute la France avec les épreuves de handball à Lille ou encore de voile à Marseille. Il a ensuite détaillé la stratégie Héritage développée par le Comité d’organisation et ses partenaires. Celle-ci repose sur deux axes. D’une part, les organisateurs des Jeux se doivent d’être exemplaires : il faut répondre aux plus hauts standards en termes d’organisation d’événements sportifs. D’autre part, ils doivent répondre à des enjeux d’excellence environnementale et sociale. Les acteurs de l’ESS ont donc une place à part entière dans l’économie des Jeux, de par leur présence aussi bien dans le domaine du développement durable que dans le domaine du sport. Ils s’inscrivent ainsi dans ce souhait de donner une place plus importante au sport dans la vie des Français. Il a donc clôturé son intervention en évoquant les 135 collectivités labellisées Terre de Jeux ainsi que les opportunités que génèrent les rénovations d’infrastructures désignées centre de préparation aux Jeux en vue d’accueillir les délégations en amont et pendant les Jeux.
La parole fut ensuite donnée au manager achats de Paris 2024, Sylvère Chamoin qui a présenté la stratégie d’achats responsables s’inscrivant dans la stratégie Héritage et l’ambition de faire « des Jeux plus verts et avec un impact positif sur l’économie ». Cette stratégie s’adresse à l’ensemble des 17 familles d’achats allant de la signalétique à la construction des infrastructures temporaires. (Pour en savoir plus sur la stratégie d’achats responsables de Paris 2024, cliquez ici). Il a donc mentionné les différents dispositifs au service des acteurs de l’ESS afin de leur permettre de bénéficier de ces opportunités comme le sourcing renforcé, l’allotissement des marchés, les marchés réservés ou clausés ou encore les critères de performance sociale et environnementale, rappelant que seulement 10% des marchés en valeur avaient déjà été passés, sur les 5,5 milliards d’achats prévus au total. 2021 et 2022 verront donc naître de nombreux marchés dans les domaines de la restauration, du nettoyage/gestion des déchets ou encore de la sécurité/sûreté pour le Village des médias.
ESS 2024 est un des dispositifs majeurs mis à disposition des entreprises. Pia Le Ficher, cheffe de projet pour la plateforme a donc expliqué son fonctionnement. « On est là pour accompagner les entreprises de l’Économie sociale et solidaire, qui ne se positionnent pas toujours naturellement sur ce type de marchés. ». Elle a donc apporté une explication très concrète sur le référencement, étape préalable et essentielle pour bénéficier des services gratuits d’ESS 2024 (Accéder au formulaire de référencement). La plateforme est en effet présente pour accompagner les entreprises en amont, dans leur réponse aux marchés et la bonne compréhension de ces derniers mais aussi en aval, en cas de marché remporté car elle les accompagne dans la bonne réalisation de celui-ci. De plus, les Jeux de Paris 2024, ce sont des opportunités à Paris mais pas seulement ! Plusieurs épreuves délocalisées mais aussi les centres de préparation aux jeux en région créent des opportunités partout en France pour les entreprises du territoire. ESS 2024 travaille ainsi avec plus d’une cinquantaine de partenaires dont la fédération nationale des SCOPS.
Les participants ont ensuite pu écouter le témoignage de Solène Peyragrosse, directrice technique et R&D chez Etamine qui a été lauréate d’un marché Paris 2024, et plus particulièrement d’un marché lié au centre aquatique olympique. Les exigences des organisateurs de Paris 2024 étant très fortes, cela a permis à leurs équipes du secteur du bâtiment de mettre en place des constructions innovantes.
Fatima Bellaredj, déléguée générale de la CGSCOP a elle parlé de l’appui pris sur les Canaux via ESS 2024 et sur le groupe BPCE. Au total, 218 entreprises de leur réseau, en particulier via les fédérations des SCOP du BTP et des SCOP de la communication, ont pu se référencer. « Nous avons aussi mobilisé l’équipe des Canaux pour présenter de manière plus détaillée le fonctionnement de la plateforme afin de faire tomber les idées reçues que ces marchés sont souvent trop gros. »
Cette plénière s’est donc clôturée par quelques mots de Benoît Catel invitant les structures de l’ESS à se référencer et à se regrouper. « On investit socialement, sociétalement et humainement. Les acteurs de l’Économie sociale et solidaire vont aussi gagner des marchés. »
Pour finir, cet événement s’est prolongé via un atelier animé par Clémentine Wolf, chargée de mission animation territoriale chez ESS 2024, accompagnée de Sylvère Chamoin et de Philipp Würz, manager restauration, nettoyage et gestion des déchets chez Paris 2024. Ce dernier a ainsi présenté les opportunités dans ces secteurs d’activités avec notamment le sujet de l’alimentation durable. Ces domaines seront clés puisqu’ils concernent aussi bien le grand public que les athlètes ou encore le staff et les équipes presse présents sur les sites de compétitions. Ne serait-ce que pour la première catégorie, les jeux ce sont 15 000 athlètes et 9000 officiels issus de 206 nations ! De nombreux marchés sont donc à prévoir en événementiel, snacking, nettoyage des sites, entretiens des espaces verts etc. Les structures présentes ont donc pu poser leurs questions lors de ce moment d’échanges. Ce fut le cas par exemple de l’entreprise Pandobac qui propose des solutions concrètes de réemploi pour les emballages, de la société Hopper, fournisseur de véhicules de golf électriques, ou encore du réseau Compost Citoyen. Elles ont pu en savoir plus sur la manière dont leurs activités peuvent s’inscrire dans l’aventure des Jeux. Dans l’ensemble, un moment d’échange très riche entre entités organisatrices des Jeux et acteurs de l’Économie sociale et solidaire.
> Retrouvez le replay de l’évènement ici.